SOS Développement personnel :
DISCERNEMENT

Bertran Chaudet dénonce les psychothérapies spirituelles


Certainement vous savez ce qu’est l’hypnose ; probablement avez-vous déjà entendu parler de l’anthroposophie de Rudolf Steiner ; féru d’histoire vous avez sans doute quelques notions de ce qu’est la kabbale ; soucieux de bien-être vous voudriez certainement savoir ce que le Reiki peut vous apporter ; lecteur de « psychologies magazine » il vous est déjà arrivé dans une salle d’attente de feuilleter quelques articles sur la Méditation de pleine conscience ; intéressé par le coaching vous vous êtes sûrement interrogé sur les apports de la programmation neuro-linguistique, la PNL. ; fouinant dans les librairies ésotériques vous avez tenté de vous demander en quoi l’Ennéagramme favorise la connaissance de soi ; enfin, bon chrétien, et - pourquoi pas- paroissien modèle - vous avez cherché à introduire un peu de managéro-spirituel dans des structures ecclésiales qui vous paraissaient vieillottes.

Quel point commun ?

Mais vous êtes-vous demandé quel pouvait être le point commun entre l’hypnose, l’anthroposophie, la kabbale d’Annick de Souzenelle, le Reiki, la Méditation de pleine conscience, la PNL, l’Ennéagramme et le managéro-spirituel ?

C’est pour répondre à cette question que Bertran CHAUDET vient de nous livrer un nouvel ouvrage « SOS développement personnel » sur-titré « DISCERNEMENT » qui nous livre un regard décalé et pénétrant sur toutes ces manifestations d’un phénomène sectaire bien connu des associations vigilantes qui s’appelle le « New Age », que certains ont rebaptisé « transhumanisme » et que les auteurs chrétiens désignent depuis plusieurs siècles comme la Gnose. 

Qui est Bertran Chaudet ?

La dérive sectaire, il sait donc bien ce que c’est… le « détournement de méninges » aussi puisqu'il a contribué avec le CCMM, le Centre Contre les Maladies Mentales, association laïque de lutte contre les sectes,  à la parution du « lLvre noir du psycho-spirituel » révélateur d’abus et de dérapages toujours actuels dans les nouveaux mouvements religieux.


Dès l’introduction le ton est donné : « les techniques issues du New Age atteignent profondément les trois capacités de l’homme…. 

  • « La mémoire est mise à mal… certaines méthodes nous mettent dans une bulle qui nous étanchéifie du réel »…. 
  • « L’intelligence est abandonnée, voire souvent moquée, au profit d’une intuition ou d’un instinct quasi-animal qui serait le nec plus ultra à expérimenter »  et ,en troisième lieu,
  • « La volonté permet la modification du réel par une suggestion ou une imagination devenue toute-puissante ».


Bertran Chaudet combat pour la protection de ces trois capacités humaines avec une apologétique, bien construite et argumentée, qui est celle d’un laïc consacré dans son Eglise. Le lecteur croyant le suivra dans la façon dont il présente la séduction du phénomène étudié, l’aiguillon, et finalement la conversion. Le lecteur incroyant sera mis en garde sur la séduction que représentent ces manifestations du New Age ». Tous deux, chrétien ou agnostique, y trouveront leur compte. Nous en voulons pour preuve le paragraphe intitulé « Mieux-être ou Salut ? »,  très représentatif de nos préoccupations contemporaines et d’un discours largement véhiculé qui inquiète d’ailleurs plus les autorités civiles et la MIVILUDES que les responsables ecclésiaux dont la naïveté sur ces sujets n’aura jamais fini de nous étonner. Nous en publions quelques lignes dans l’encadré ci-dessous.


Une parole claire est indispensable 

En conclusion, dans la postface de ce livre, Dominique Auzenet, prêtre qui persiste à animer dans son diocèse le service « Pastorale Nouvelles croyances et Dérives Sectaires », félicite Bertran Chaudet en rappelant à qui veut bien l’entendre qu’ « une parole claire est indispensable pour aider à faire un choix qui renonce aux reniements possibles présents dans telle ou telle pratique dont la filiation s’avère ténébreuse… »


Mieux-être ou Salut ?


Dans une tradition qui remonte à la Grèce classique, c’est l’exercice des vertus cardinales : la prudence, la tempérance, la force et la justice, qui permettaient le « connais-toi toi-même ».

Or, aujourd’hui, que pouvons nous observer ? Nos contemporains sont attirés par la multitude d’outils qui permettent de mettre des étiquettes sur soi et sur l’autre : caractérologie, tests de personnalité, catégories selon le type d’intelligence ou le mode relationnel… Il faut se regarder sous toutes les coutures pour se définir. Cependant, il y a plus grave. La démarche pour « se connaître » recouvre bien souvent la recherche d’une « blessure originelle » qu’autrui nous aurait infligée. Cette blessure, plus ou moins consciente serait agissante dans notre vie, provoquant souffrance, attitudes inappropriées, biais dans les relations avec les autres, voire avec Dieu. Il y a là une révolution, un changement de paradigme qui a envahi le champ des propositions de mieux-être analysées dans ce livre. Au-delà de la proposition de « se connaître », on entend une promesse : découvrir cette blessure ou ces blessures permettrait d’accéder à une guérison et à une transformation positive de soi.

Dans de nombreuses méthodes, la recherche de la blessure d’origine devient centrale, elle est menée de manière systématique, à marche forcée, parfois de manière intrusive. Elle est souvent induite par le « thérapeute » avec des questions orientées, au risque de susciter l’émergence de souvenirs invérifiables ou reconstruits, ce que l’on appelle les faux souvenirs induits. La personne est amenée à valider comme réellement vécu ce que l’accompagnateur ou la méthode a suggéré comme origine potentielle de son mal-être.

Une fois la blessure identifiée, la personne peut désigner un coupable : ses parents ou ses proches, bien souvent. La démarche de guérison passera alors par l’attribution de la responsabilité du mal-être sur un autre qui se retrouve alors en position de bouc émissaire. Le psychisme et la vie relationnelle se réorganisent selon ce nouveau postulat qui devient un prisme déformant extrêmement puissant. Après un soulagement passager, lorsque les difficultés reviennent, la boucle se referme. La recherche reprend avec toujours plus de temps et d’argent. L’entourage est à nouveau mis en cause. La notion de péché personnel est écartée : si nous allons mal, c’est que nous aurions une compulsion liée à notre blessure initiale, notre responsabilité personnelle n’est pas en jeu.

Bertran Chaudet





EAN 9782866796150
380 pages 
Date de parution : 06/07/2022
Auteur Bertran : CHAUDET
Editeur : Éditions du Jubilé

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