Les Béatitudes

Communauté des Béatitudes


Avant propos 

Plusieurs articles parus en janvier 2023 dans la presse catholique française ont remis sur le devant de la scène la communauté des BÉATITUDES, que certains croyaient « reformée » ou que d’autres feignaient de croire remise en ordre, après les violents désordres et scandales qui l’avaient frappée au début des années 2000. Les récentes enquêtes journalistiques menées de façon impartiale ont pu démontrer que des protections complices à haut niveau de responsables ecclésiaux ont permis à d’anciens responsables, soit de revenir aux commandes, soit de trouver refuge ailleurs, notamment dans le diocèse de Toulon, en modifiant leur identité.


Présentation du mouvement 

Les Béatitudes sont une communauté catholique née en France en 1973 sous le nom de « Communauté du Lion de Juda et de l’Agneau immolé ». Elle est reconnue alors association publique de fidèles de droit diocésain par l’évêque d’Albi qui ordonne diacre en 1978 son fondateur, Gérard Croissant («  frère Ephraïm »). Ce dernier manœuvre astucieusement et sa communauté est reconnue en 2002 de droit pontifical. En 1987 elle a pris le nom de « Communauté des Béatitudes ».

Fin 2008, Rome a toutefois suspendu le processus de reconnaissance de cette communauté par le Conseil pontifical pour les laïcs, la renvoyant à l'autorité diocésaine et au Dicastère romain chargé des religieux, exigeant entre autres en raison de scandales répétés, l’abandon de la mixité, et la clarification  les différents statuts : religieux, consacrés, laïcs ( célibataires et familles ).

Située dans la mouvance du renouveau charismatique, la communauté rassemblait jusqu'alors, au sein de groupes locaux, des états de vie divers partageant offices et prières du temps liturgique. Mais il en est résulté de graves confusions. Dans certaines maisons avaient lieu des séances d'accompagnement de psychothérapie pratiquée de façon sauvage.


Les scandales

Ces dernières années, la communauté a été l’objet de plaintes en justice et un frère nommé Pierre Etienne Albert a été jugé pour agressions sexuelles et condamné à 5 ans de prison.
L’alerte avait été donnée dès 1998 aux autorités religieuses. La plainte déposée en 2003 par une jeune femme vient confirmer les dires.

Des suicides en cascade de jeunes sont enregistrés au lycée privé d’Autrey en 2008. La Miviludes avait également saisi le préfet de Haute-Garonne pour vérifier la légalité du travail bénévole. Depuis le début de l'année 2009, les Béatitudes sont entrées dans une phase de turbulence pendant que la justice tentait de faire la lumière sur les plaintes reçues. Le frère Pierre-Etienne avait en effet reconnu avoir agressé plus de 50 mineurs âgés de 5 à 13 ans entre 1985 et 2000.

Après cette succession de scandales, le fondateur frère Ephraïm jugé pour fautes graves en matière sexuelle a été relevé du ministère diaconal et enjoint de quitter la Communauté en 2008. Philippe Madre ( modérateur général ) à la suite de plaintes déposées contre lui ( sexuelles ) fut jugé de fautes moralement graves, renvoyé de l'état clérical en 2010. Un commissaire pontifical a été nommé en 2010 pour refonder les statuts. Mais il n’a pas pu refonder les personnes. De façon sibylline le dossier de presse publié en janvier 2012 mentionne : «  La Communauté des Béatitudes a traversé ces dernières années des moments difficiles, liés à une croissance antérieure rapide et insuffisamment mûrie ».

En fait, c’est la même année ( septembre 2012 ) que le CCMM, Centre Contre les Manipulations Mentales publie le « Livre noir de l’emprise psycho-spirituelle » qui vise la communauté. 

Situation récente

Après une période de relative discrétion imposée par ces événements, les Béatitudes tentent de refaire surface. Ainsi on voit le médecin Bernard DUBOIS qui fut initiateur des retraites AGAPE en 2001 intervenir à nouveau à Nouan-le -Fuzelier dans des sessions dites thérésiennes.

Ces retraites ont été épinglées dans le livre noir déjà nommé et ont fait l’objet d’une mise en garde au niveau de l’épiscopat ( service « Pastorale Nouvelles Croyances et Dérives Sectaires » ) car l’agapèthérapie est une pratique psycho-spirituelle très discutable.

« La Communauté des Béatitudes a traversé ces dernières années des moments difficiles,
liés à une croissance antérieure rapide et insuffisamment mûrie ».
Extrait du dossier de Presse de janvier 2012.


« L’impossibilité pour la communauté des Béatitudes à se réformer par elle-même » 

Un groupe d’opposition s’était maintenu à l’abbaye de Bonnecombe avec Murielle Gauthier, ancienne victime, et le père Tison qui déclarait dans un Livre noir de l’emprise psycho-spirituelle publié par le CCMM, Centre contre les Manipulations Mentales, en septembre 2012 : « j’ai constaté bien des abus dans le comportement de mes supérieurs. J’en ai conclu à l’impossibilité pour la communauté des Béatitudes à se réformer par elle-même ».


Présence 

Toutefois la Communauté est présente sur les cinq continents dont plusieurs pays européens. En France elle affirme une présence à Lourdes et Lisieux et se maintient à l’abbaye Saint Martin du Canigou, haut lieu du diocèse de Perpignan, ainsi qu’à divers endroits. Depuis trente ans les Béatitudes sont installées à côté de Toulouse à Blagnac. 

La communauté aurait annexé ce couvent en profitant de l’âge des dominicaines qui en étaient propriétaires et cela dans des conditions d’occupation des lieux dont auraient souffert ces religieuses. Pour cela, la communauté aurait été soutenue par les Dominicains de Toulouse et il ne serait pas certain que les Dominicaines, elles, auraient vraiment eu le choix. Ce couvent de Blagnac est le siège du gouvernement général de la Communauté et de ses services administratifs, ainsi que le siège de l’ONG Alliances Internationales.

Elle est aussi présente en Afrique devenue son nouveau terrain de recrutement.


« Sous emprise » paru dans La Croix - L'Hebdo

  La Croix-L'Hebdo

En janvier 2023, l’hebdomadaire La Croix - L’Hebdo rapporte de nouveaux témoignages de violences sexuelles présumés pendant la période entre 1988 et 2007 à Autrey. Dix cas au moins sont répertoriés et, même s’il y a prescription juridique, la déflagration est énorme. L’affaire pourrait revêtir un côté rocambolesque si elle n’était tragique : ainsi la presse révèle le cas d’un abuseur identifié à Autrey qui aurait changé de nom pour se mettre à l’abri dans un monastère dans le diocèse de Toulon. Une autre, après avoir été écarté, serait revenu dans le mouvement en 2015 et y aurait été élu à un poste de responsable élevé correspondant au « numéro deux » dans une organisation.

Pour plus d'informations Cf. le dossier  « Sous emprise » paru dans La Croix - L'Hebdo  page 21


Quelques critères d’appréciation 

Argent : À notre connaissance les comptes ne sont pas publiés.

Statuts : Un nouveau statut canonique a été appliqué par les autorités ecclésiales aux Béatitudes. D’abord la communauté qui était association de fidèles de droit diocésain, par un lobbying réussi, est devenue association de droit pontifical, autrement dit directement dépendante d’un Dicastère de la curie romaine, position confortable qui permet d’éviter certains contrôles.
Ensuite, comme elle posait des problèmes inextricables avec la mixité des consacrés, hommes et femmes, doublée de la mixité des états de vie, des laïcs, couples et célibataires et des consacrés, on lui a inventé un nouveau statut canonique sur mesure pratiqué nulle part ailleurs à notre connaissance, qui s’appelle la « famille ecclésiale de vie consacrée », statut concocté au niveau du diocèse de Toulouse par Mgr Le Gall et le Frère H Donneaud dominicain et commissaire pontifical. Par euphémisme la communauté appelle cela « communion des états de vie ». Mais nous avons bien dit qu’un changement de statuts ne garantit pas une évolution des mentalités surtout quand des « revenants » jadis écartés sont à nouveau présents.

Idéologie et liturgie : Pas de changements significatifs. La communauté affirme vivre une expérience de pentecôte. La pratique de danses israéliennes dans les célébrations est maintenue.

Vocabulaire et discours pratiqué : Saisie par la réalité eschatologique suscitée en son sein par l’effusion du Saint Esprit, fascinée par la perfection du monde à venir, la Communauté « gémit et soupire avec la création tout entière dans une prière incessante et vigilante ». « Elle aspire à la Pâque commune avec Israël, et à la manifestation glorieuse de l’Agneau qui nous établira dans le shabbat définitif qu’est le royaume qui vient ».Publications 

D’anciens membres de la communauté se sont exprimés :

  • Solweig ELY, ancienne victime a écrit « Le silence et la honte » publié chez Michel Lafon. Abusée très jeune et de façon répétée par Pierre-Etienne, elle vivait avec ses parents dans la Communauté. Son père se suicidera plus tard.
  • Pascal MICHELENA a publié en 2007 aux éditions Golias « Les Marchands d’âme », sous-titré « enquête au cœur des Béatitudes ; les thérapies chrétiennes en question ». Avec son épouse Myriam et leurs enfants, il s’était engagé à fond dans cette communauté et ils en ont beaucoup souffert. Ils furent le seul couple ayant osé porter plainte en 2005 pour « abus de faiblesse et escroquerie », ayant déclaré publiquement avoir perdu leurs économies du fait de leur vie communautaire. Ils furent déboutés car les faits étaient prescrits.


Prendre conscience

Choquée par une déclaration publique du prêtre assistant général de la communauté des Béatitudes
sur une chaîne de télévision, Myriam MICHELENA-MARTIN s’est à nouveau exprimée dans une lettre ouverte sur les conditions de son séjour aux Béatitudes. Nous en publions un extrait dans une autre rubrique de notre site prendre conscience, dans le menu « RÉPONSES » ou en suivant ce lien : > Prendre Conscience


Média 

A fin 2016 une émission de télévision en 2016 « Une secte aux portes du Vatican » a connu un fort retentissement et permet de mettre en doute la refondation annoncée. 
https://www.youtube.com/watch?v=jLFMyjuRU10

On pourra également se reporter utilement sur les sites suivants :
http://www.lenversdudecor.org/-Ephraim-.html

En 2020 une vidéo intitulée « Dans l’enfer des Béatitudes » a été publiée sur Youtube : 
https://youtu.be/_y58syiFEG4 




Publications

Témoignage de Nicolas Le Port-Letexier,  ancien élève du cours Agnès-de-Langeac à Autrey 


Vendredi 20 juin 2008 | Le Parisien
Propos recueillis par J.-M.D.

La controversée communauté des Béatitudes est aujourd’hui au coeur d’investigations menées pour « mauvais traitements ou atteintes sexuelles ». Les témoignages d’un ancien élève et des parents d’un jeune qui s’est donné la mort sont édifiants.

Huit suicides au coeur d’une enquête.

La communauté des Béatitudes, un groupe catholique au fonctionnement très controversé, est dans la ligne de mire des gendarmes et des policiers qui décortiquent son fonctionnement. Ce mouvement religieux international présent dans les 65 diocèses de France, qui mêle à la fois des familles et des laïcs très croyants, mais aussi des consacrés n’est pas en odeur de sainteté.

Cette communauté fait l’objet depuis février d’une information judiciaire pour « non-dénonciation de mauvais traitements ou atteintes sexuelles par personnes ayant autorité » ouverte au tribunal de Rodez (Aveyron). C’est dans ce cadre que les enquêteurs de l’Office central de la répression de la violence faite aux personnes (OCRVP) ont entendu le 27 mai Nicolas Le Port-Letexier, un ancien élève du cours Agnès-de-Langeac, entre 1995 et 1999. Un lycée privé installé dans l’abbaye d’Autrey (Vosges), une des maisons des Béatitudes, où là aussi des déviances ont été dénoncées. En vain. Car, en avril 2004, un non-lieu avait été délivré dans une enquête sur des agressions sexuelles par une juge d’instruction d’Epinal, faute de charges suffisantes. Mais l’affaire pourrait être relancée. Au moins huit anciens élèves de cet établissement ont mis fin à leurs jours. Comme David Dewailly, dont la famille témoigne.
Une autre enquête est menée par la juge d’instruction Séverine Contival du tribunal de Rodez sur les déviances d’un frère, Pierre-Etienne A., 57 ans, mis en examen pour « agressions sexuelles sur mineurs » et qui s’est dénoncé auprès des autorités judiciaires. Une quinzaine de victimes ont déposé plainte.


« Je ne savais pas que j’allais entrer en enfer »

Le Parisien : Pourquoi êtes-vous entré au cours Agnès-de-Langeac à Autrey ?

Nicolas Le Port-Letexier : Au cours d’une retraite religieuse à l’âge de 11 ans, j’ai eu une révélation. Je voulais devenir prêtre. Mes parents, pas très pratiquants, ont d’abord eu des réticences. Ensuite, j’ai fait la connaissance d’un ami dont les parents étaient proches de la communauté des Béatitudes et il est entré au collège à Autrey. Je découvrais une spiritualité proche de la vie des premiers chrétiens. J’ai convaincu mes parents de m’envoyer dans ce cours réservé aux garçons et supposé former l’élite de la communauté et de l’Eglise. En fait, je ne savais pas que j’allais entrer en enfer.

C’est-à-dire ?

Nos enseignants étaient parfois des bénévoles. Certains étaient incompétents. Je n’ai pas eu de cours de maths ni d’anglais pendant des années. L’après-midi, on avait les « chantiers ». On passait des heures à débroussailler le parc, à conduire le tracteur, à déménager des radiateurs en fonte. Mais à l’époque, tout le monde trouvait cela normal. Nous étions enthousiastes et fiers car c’était une vie communautaire. A la cantine, les repas étaient préparés avec les restes de la Banque alimentaire. Je me souviens avoir mangé de la soupe lyophilisée périmée. On a tous vomi. La qualité des repas dépendait, comme on nous disait, de la providence... Le pain était tellement dur qu’on le trempait dans l’eau pour le rendre consommable.

Et ces curieuses séances d’exorcisme ?

Etre malade, c’était être « infesté diaboliquement ». L’un des directeurs spirituels pratiquait des exorcismes deux ou trois fois par semaine sur les élèves, toujours vers minuit. Un jour, une soeur italienne a imposé ses mains sur moi pour me dire que j’avais un instinct de mort. Il y a de quoi être déstabilisé. Leur stratégie consiste à nous maintenir dans un infantilisme spirituel où domine le culte de l’émotionnel. J’en veux pour preuve qu’il faut un miracle tous les samedis lors des vêpres. On impose les mains pour invoquer la puissance de l’esprit et un malade se relève guéri de tous ses maux.

Avez-vous observé des dérapages à caractère sexuel comme ceux révélés par le frère Pierre-Etienne ?

Le responsable de la communauté d’Autrey, qu’on appelle le berger, venait me savonner sous la douche. Le soir, il invitait d’autres jeunes à le masser nu sur le lit dans sa chambre. Il caressait les fesses et embrassait la poitrine d’un autre. Certains responsables avaient des relations sexuelles avec les élèves. Et dire que parmi eux, il y avait celui qui était mon idéal de prêtre. J’ai même brodé son étoile lors de son ordination sacerdotale.

On parle aussi de suicides parmi les anciens élèves ?
Huit jeunes à ma connaissance ont mis fin à leurs jours.
Le dernier est mort il y a un mois. Il s’agit de David, Aurélien, T., Xavier, Aurélien, Jean-François ainsi qu’un jeune Belge et un Allemand. On apprend cela au hasard des rencontres. La communauté sait cultiver le culte du secret.

Vous avez pourtant alerté la hiérarchie de l’Eglise sur ces déviances ?
On a fait une lettre de quinze pages décrivant point par point. Elle a été remise à l’évêque de Nantes dont je dépendais mais aussi à l’évêque de Saint-Dié, dans les Vosges, et à celui de Namur car l’une des victimes était belge. Nous avons été poliment écoutés. L’un des évêques m’a juste fait remarquer que j’avais fait une faute d’orthographe. Et plus tard, il m’a été répondu que seul le silence étanchera ma soif de justice.

Quel regard portez-vous sur les Béatitudes ?
Ils ont détruit ma vie. Ils me l’ont volée. Aujourd’hui, j’enterre des amis. Ils ont réussi à nous culpabiliser, à nous faire douter de nous-mêmes. Pour eux, je suis le diable incarné. J’ai fait le deuil de ma vie religieuse et je ne sais pas comment j’ai gardé la foi.



Le silence et la honte 

de Solweig Ely

Chez Michel Lafon,  novembre 2011


Au cœur de l’été 1989, les parents de Solweig décident de se retirer du monde pour rejoindre la communauté religieuse des Béatitudes, avec leurs quatre filles. Solweig se retrouve livrée à elle-même dans une vaste abbaye où chacun vit sous l’emprise d’un « berger » tout-puissant. 


Les marchands d'âmes

Enquête au coeur des Béatitudes : les thérapies chrétiennes en question
de Pascal Michelena
Éditions Golias


L'Etat français, depuis quelques années, se penche sérieusement sur la réglementation de la profession de psychothérapeute. Or, les séminaires de formation de " thérapie chrétienne" (guérison intérieure, psycho-spirituel, Agapéthérapie, etc.) organisés par nombre de communautés catholiques charismatiques, dont les Béatitudes, ont été reconnus officiellement par les pouvoirs publics donnant ainsi la possibilité aux professionnels de santé de se faire financer et aux responsables de la mouvance charismatique de calquer leurs tarifs sur la base des organismes de formation professionnelle. 


Cependant, outre l'aspect financier, ni le contenu de la formation, ni la compétence des formateurs n'ont été contrôlés. D'autant qu'à l'épreuve des faits, ainsi que le raconte magistralement l'auteur du présent ouvrage qui l'a vécue personnellement avec sa famille, l'inexpérience et l'incompétence qui règnent en maître dans ces formations " psychospirituelles " sont contrebalancées par l'aspect transcendant de la démarche : dans tous les cas, c'est Dieu qui guérit, le rôle du " thérapeute " est ainsi réduit à sa plus simple expression dans le processus thérapeutique global. 

La démarche finissant devant le Saint sacrement, la responsabilité de la " réussite thérapeutique " ne repose donc plus sur le professionnalisme des accompagnateurs mais sur le bon vouloir d'un Dieu instrumentalisé. L'objectif de l'ouvrage " Les marchands d'âmes " vise à comprendre puis à montrer les éléments qui ont fait basculer progressivement les responsables des communautés charismatiques vers une manipulation mentale et spirituelle des personnes qu'elles accueillent pour un "discernement". Le grand intérêt du livre de Pascal Michelena est de faire rentrer petit à petit le lecteur dans un univers spirituel liberticide dont les schémas sont proches de certaines sectes. Et cela, sur fond de silence des institutions ecclésiales officielles.